Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite expressément à signer les pétitions internationales de soutien aux intellectuels turcs et kurdes arrêtés arbitrairement en Turquie.
La professeure Busra Ersanli et l’éditeur Ragip Zarakolu sont les dernières personnalités turques placées en garde à vue le vendredi 28 octobre 2011 à Istanbul. Les deux intellectuels turcs, déférés devant le Tribunal de Besiktas, ont été inculpés pour "appartenance à un groupe terroriste armé" et incarcérés mardi 1er novembre 2011 au terme d'une audience de 28 heures.
Ragip Zarakolu a publié de nombreux livres, tant sur l'oppression des minorités nationales en Turquie que sur le génocide arménien. Sous prétexte de ‘combattre le terrorisme’, le gouvernement Erdogan utilise la justice, la police et les média pour punir tout activisme civique en faveur des droits demandés par les citoyens kurdes de Turquie.
L’ironie est que la répression exercée par le gouvernement Erdogan à l’encontre des dissidents et des démocrates s’est visiblement intensifiée au moment où l’on salue la « démocratie turque » et où on la présente comme modèle pour le monde arabe. Depuis deux ans, pas moins de 7748 personnes ont été mises en garde à vue par l’AKP au prétendu motif qu’elles auraient été associées au KCK – une organisation qu’on prétend être la branche urbaine de l’organisation armée appelée PKK (Parti des Travailleurs du Kurdistan). »
Des milliers de signatures ont déjà été collectées sur ces deux pétitions depuis le week-end de la Toussaint.
Merci de les faire tourner autour de vous ainsi que dans vos réseaux politiques et associatifs.
La professeure Busra Ersanli et l’éditeur Ragip Zarakolu sont les dernières personnalités turques placées en garde à vue le vendredi 28 octobre 2011 à Istanbul. Les deux intellectuels turcs, déférés devant le Tribunal de Besiktas, ont été inculpés pour "appartenance à un groupe terroriste armé" et incarcérés mardi 1er novembre 2011 au terme d'une audience de 28 heures.
Ragip Zarakolu a publié de nombreux livres, tant sur l'oppression des minorités nationales en Turquie que sur le génocide arménien. Sous prétexte de ‘combattre le terrorisme’, le gouvernement Erdogan utilise la justice, la police et les média pour punir tout activisme civique en faveur des droits demandés par les citoyens kurdes de Turquie.
L’ironie est que la répression exercée par le gouvernement Erdogan à l’encontre des dissidents et des démocrates s’est visiblement intensifiée au moment où l’on salue la « démocratie turque » et où on la présente comme modèle pour le monde arabe. Depuis deux ans, pas moins de 7748 personnes ont été mises en garde à vue par l’AKP au prétendu motif qu’elles auraient été associées au KCK – une organisation qu’on prétend être la branche urbaine de l’organisation armée appelée PKK (Parti des Travailleurs du Kurdistan). »
Des milliers de signatures ont déjà été collectées sur ces deux pétitions depuis le week-end de la Toussaint.
Merci de les faire tourner autour de vous ainsi que dans vos réseaux politiques et associatifs.
Pétition 1
Appel urgent: Stop aux détentions arbitraires en Turquie!
Le Collectif VAN a traduit la pétition en anglais, en ligne sur :
http://www.ipetitions.com/petition/detentionsinturkey/
L’opinion publique internationale n’a pas, jusqu’ici, prêté attention aux « opérations » dites « KCK » [Nota CVAN : Koma Civakên Kurdistan - KCK - Union of Communities in Kurdistan] menées en Turquie ces deux dernières années par le Premier ministre Erdogan et son Parti de la Justice et du Développement [AKP]. Sous prétexte de « combattre le terrorisme », le gouvernement Erdogan utilise la justice, la police et les média pour punir tout activisme civique en faveur des droits demandés par les citoyens kurdes de Turquie. Les « opérations KCK » sont en particulier déployées pour répandre la peur parmi les militants, pour faire taire les dissidents, et pour banaliser les arrestations arbitraires de citoyens. L’ironie est que la répression exercée par le gouvernement Erdogan à l’encontre des dissidents et des démocrates s’est visiblement intensifiée au moment où l’on salue la « démocratie turque » et où on la présente comme modèle pour le monde arabe.
Depuis 2009, pas moins de 7748 personnes ont été mises en garde à vue au prétendu motif qu’elles auraient été associées au KCK – une organisation qu’on prétend être la branche urbaine de l’organisation armée appelée PKK (Parti des Travailleurs du Kurdistan) – tandis que 3895 personnes ont été arrêtées et emprisonnées sans même avoir une quelconque perspective de procès dans un avenir prévisible. Des maires élus, des intellectuels connus, des membres d’associations, des journalistes, des étudiants, des chercheurs, des universitaires et des militants subissent tous cette répression.
L’une des dernières victimes des agressions du gouvernement Erdogan contre les dissidents est la Professeure Busra Ersanli de l’Université Marmara, universitaire très respectée. Son seul crime, apparemment, est d’avoir joué un rôle actif au sein du BDP (Parti de la Paix et de la Démocratie), qui lutte pour les droits des citoyens kurdes en Turquie. Les arrestations arbitraires opérées par les unités antiterroristes ciblent systématiquement les membres de ce parti, alors même que celui-ci détient actuellement des sièges au parlement. La Professeure Ersanli devait assister à une conférence sur « Les questions controversées de l’Histoire de la République turque » à Istanbul, à l’Université Bilgi, le 29 octobre 2011, mais elle a été placée en garde à vue le 28 octobre. Le même jour, Ragip Zarakolu – membre fondateur de l’Association des Droits de l’Homme et ancien président du « Comité des Ecrivains emprisonnés » de l’Organisation internationale PEN en Turquie – a aussi été mis en garde à vue dans le cadre des « opérations KCK ».
Un peu plus tôt en ce mois d’octobre 2011, Ayse Berktay (Hacimirzaoglu) - traductrice renommée, chercheuse et militante pour la paix et la justice universelles - a été interpellée par la police à son domicile d’Istanbul à cinq heures du matin, et par la suite mise en détention. Elle est toujours incarcérée, sans qu’on puisse prévoir une fin à sa détention. La Professeure Busra Ersanli, Ragip Zarakolu, et Ayse Berktay font partie des milliers de personnes qui ont été emprisonnées et réduites au silence ces deux dernières années.
Dans ces conditions politiques, qui ne font que s'aggraver, il devient urgent de dénoncer le caractère arbitraire et autoritaire de la manière dont le gouvernement turc gère la question kurde. Nous faisons appel aux amis de l'étranger pour diffuser ces informations et mettre en place une pression internationale, devenue particulièrement cruciale et urgente en ces temps où tout citoyen de Turquie peut devenir la cible du gouvernement Erdogan, du pouvoir judiciaire et de la police, pour s'être engagé dans des actes politiques de solidarité avec les personnes détenues en vertu des "opérations KCK."
La paix ne pourra jamais être obtenue dans les conditions actuelles de peur au sein de la population, de paranoïa, et de politiques autoritaires. Nous vous prions de signer la pétition ci-dessous pour faire pression sur le gouvernement turc afin qu’il libère immédiatement tous ceux qui ont été mis en garde à vue dans le cadre des «opérations KCK» et afin d'exiger que le gouvernement du Premier ministre Erdogan prenne l’engagement sincère de mettre fin à sa répression des efforts civiques en faveur des droits exigés par les citoyens kurdes de Turquie.
Traduction Collectif VAN - 31 octobre 2011 - 07:10 - www.collectifvan.org
Liste des signataires sur :
http://www.ipetitions.com/petition/detentionsinturkey/signatures
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Pétition 2
Ça suffit! - YETTI ARTIK!
Le Collectif VAN a traduit une version courte, reçue en anglais, de la version turque mise en ligne par l’Initiative d’Ankara pour la Liberté de Pensée :
http://gercek-inatcidir.blogspot.com/2011/10/yetti-artik_29.html
Le 28 octobre 2011, lors d'une grande chasse à l'homme à Istanbul contre les militants des droits de l’homme et les Kurdes, la police turque a également interpellé Ragip Zarakolu, célèbre défenseur des droits de l’homme et directeur de la Maison d'édition Belge [Nota CVAN : prononcer Belgué].
Zarakolu est également le président, en Turquie, du Comité pour la Liberté d’Expression de l’Association des Editeurs.
Son fils, Deniz Zarakolu, Editeur de la maison d'Edition Belge, a été arrêté le 4 octobre. Ragip Zarakolu a publié de nombreux livres, tant sur l'oppression des minorités nationales en Turquie que sur le génocide arménien.
Un peu plus tôt le 28 octobre 2011, au cours de la même chasse à l'homme, la professeure Busra Ersanlı, experte en droit constitutionnel et membre de l'Assemblée du BDP, membre de la Commission Constitutionnelle du BDP, a été détenue avec des dizaines d'autres.
L’Initiative d’Ankara pour la Liberté de Pensée a lancé la pétition suivante :
Ça suffit!
http://gercek-inatcidir.blogspot.com/2011/10/yetti-artik_29.html
Cliquez sur le formulaire de signatures suivant
(Destek için imza formu) et validez-le après avoir indiqué votre nom (adi soyadi), votre profession (meslegi) et votre ville/pays (sehir ve/veya ülke).
Liste des signataires sur :
https://docs.google.com/spreadsheet/ccc?key=0Asz-IXxsvV7EdGhDQXNTemdPYW4xbHotSWNHRVVxQUE&output=html
Traduction Collectif VAN - 31 octobre 2011 - 07:10 - www.collectifvan.org
Une pétition a également été lancée par l'association allemande AGA [Working Group Recognition Against genocide for international understanding - Berlin].
Lire aussi:
Turquie : l’éditeur Ragip Zarakolu arrêté
Liberté d'expression en Turquie: appel urgent
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