Des responsables du principal parti légal kurde qui siège au parlement turc se dénoncent auprès des procureurs de la République, dans le cadre de la campagne« Je me dénonce » pour protester contre les arrestations massives.
Alors que le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan ordonne la poursuite des opérations visant le Parti pour la paix et la démocratie (BDP) et toute opposition dans le cadre l'affaire KCK, accusé d'être la branche politique du PKK qui, selon Erdogan, œuvre pour un État « parallèle », le BDP lance une nouvelle campagne pour protester contre l'injustice et les pratiques « fascisantes ».
Des membres du BDP, dont le co-président Selahattin Demirtas, se sont dénoncés le 16 novembre auprès du procureur de la république d'Istanbul doté de pouvoirs spéciaux. « Nous avons commis les mêmes crimes et nous continuerons à les commettre » a déclaré le BDP, avant de soumettre la pétition « je me dénonce » au procureur.
Un processus fragile
"Nous sommes dans un processus fragile » a affirmé le co-président du parti kurde, rappelant que des milliers de personnes, dont des élus, universitaires, journalistes, syndicalistes, étudiants et des auteurs ont été incarcérés avec des accusations « mensongères ».
Parmi les détenus figurent notamment l'éditeur RagipZarakolu et la professeure Busra Ersanli, arrêtés lors de la dernière grande rafle menée le 28 octobre à Istanbul contre le BDP. Ces arrestations ont provoqué une grande vague d'indignation de la part des organisations internationales de la société civile.
« Nous ne pouvons pas acceptez cette injustice. Notre campagne se propagera dans tous le villes et les districts » a ajouté Demirtas.
Erdogan menace
«Les dernières opérations visant le KCK. Personne ne doit s'attendre à ce qu'elles se terminent » avait déclaré le 7 novembre le premier ministre dans sa ville natale de Rize, menaçant de poursuites judiciaires pour les médias et les milieux démocratiques turcs qui dénoncent la répression contre les kurdes. « Que ce soit dans la presse ou autre part, il faut faire attention à ce que l'on dit sur le KCK, cela revient à soutenir le terrorisme. »
« Les libertés ont des limites » a-t-il encore insisté mardi 15 novembre, avertissant une nouvelle fois les journalistes.
La liberté d'expression est plus que jamais menacée en Turquie qui est devenue la plus grande prison du monde pour les journalistes, avec environ 70.
Un coup politique
Depuis 2009, près de 8 000 membres du BDP ont été arrêtées pour des faits d'exercice de la liberté d'expression, sans compter l'arrestation des milliers d'autres personnes accusées d'entretenir des liens avec le PKK. Au moins 18 maires sur 99 et six députés BDP sont parmi les détenus, ce qui fait la Turquie d'Erdogan la plus grande prison du monde pour les élus.
Alors que le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan ordonne la poursuite des opérations visant le Parti pour la paix et la démocratie (BDP) et toute opposition dans le cadre l'affaire KCK, accusé d'être la branche politique du PKK qui, selon Erdogan, œuvre pour un État « parallèle », le BDP lance une nouvelle campagne pour protester contre l'injustice et les pratiques « fascisantes ».
Des membres du BDP, dont le co-président Selahattin Demirtas, se sont dénoncés le 16 novembre auprès du procureur de la république d'Istanbul doté de pouvoirs spéciaux. « Nous avons commis les mêmes crimes et nous continuerons à les commettre » a déclaré le BDP, avant de soumettre la pétition « je me dénonce » au procureur.
Un processus fragile
"Nous sommes dans un processus fragile » a affirmé le co-président du parti kurde, rappelant que des milliers de personnes, dont des élus, universitaires, journalistes, syndicalistes, étudiants et des auteurs ont été incarcérés avec des accusations « mensongères ».
Parmi les détenus figurent notamment l'éditeur RagipZarakolu et la professeure Busra Ersanli, arrêtés lors de la dernière grande rafle menée le 28 octobre à Istanbul contre le BDP. Ces arrestations ont provoqué une grande vague d'indignation de la part des organisations internationales de la société civile.
« Nous ne pouvons pas acceptez cette injustice. Notre campagne se propagera dans tous le villes et les districts » a ajouté Demirtas.
Erdogan menace
«Les dernières opérations visant le KCK. Personne ne doit s'attendre à ce qu'elles se terminent » avait déclaré le 7 novembre le premier ministre dans sa ville natale de Rize, menaçant de poursuites judiciaires pour les médias et les milieux démocratiques turcs qui dénoncent la répression contre les kurdes. « Que ce soit dans la presse ou autre part, il faut faire attention à ce que l'on dit sur le KCK, cela revient à soutenir le terrorisme. »
« Les libertés ont des limites » a-t-il encore insisté mardi 15 novembre, avertissant une nouvelle fois les journalistes.
La liberté d'expression est plus que jamais menacée en Turquie qui est devenue la plus grande prison du monde pour les journalistes, avec environ 70.
Un coup politique
Depuis 2009, près de 8 000 membres du BDP ont été arrêtées pour des faits d'exercice de la liberté d'expression, sans compter l'arrestation des milliers d'autres personnes accusées d'entretenir des liens avec le PKK. Au moins 18 maires sur 99 et six députés BDP sont parmi les détenus, ce qui fait la Turquie d'Erdogan la plus grande prison du monde pour les élus.
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